Ces fleurs qui se ressèment comme on aime !

 

Autour de la maison, au fil de quelques années, c’est un joli fouillis qui s’est installé. Il évolue. Certaines plantes ont disparu, notamment roses trémières, au profit d’autres. Ces plantes qui se ressèment toutes seules sont une véritable aubaine. Au tout début, j’avais semé « en attendant »… J’envisageais de planter une haie basse alternant Laurier du Portugal et Euonymus fortunei. Résultat le provisoire s’est installé durablement mais toujours avec cette épée de Damoclès qu’est l’éphémère !

Pêle-mêle cohabitent sur le bord de la route Centranthus (Valériane), Coréopsis, Lin (bleu) et Eschscholtzia (Pavot de Californie) aux côtés d’arbustes tels que Choisya ternata ‘Aztec Pearl’ et Lavatera. Sur le côté de la maison, les Echinops ritro et Eryngium sont partis à la conquête du chemin. Plus loin des roses trémières font le mur ! Quelques giroflées défient le sol caillouteux sous la Céanothe et les lilas.

Dans le jardin, elles ne sont pas en reste celles qui se ressèment d’elles même. Dans le jardin sec, les Stipa tenuifolia se contentent de grains de sable pour prospérer. Non loin dans le massif du Cotinus, reviennent chaque année julienne, Phacélie, Coriandre.

Moins désiré par son côté envahissant et incontrôlable, le fenouil bronze, par ailleurs attractif, fait partie aussi de celles qui se ressèment à tort et à travers. Nous l’avions déjà citée dans un précédent post : la nigelle fait maintenant du pointillisme dans Les Jardins de Calipso.

Toutes ces plantes restent contrôlables à la différence des envahissantes que nous aimons aussi avec modération bien sûr ! Ces envahissantes dont nous ne manquerons pas de vous faire partager leurs atouts… sur la toile !

A la volée, zoom sur celles qui se ressèment :

Centranthus, la valériane des jardins est sans doute l’une des championnes du semis spontané. Dès la fin du printemps, elle offre une floraison rose. Rabattue après la première floraison, elle refleurira à l’automne. Elle pousse en terrain pauvre même caillouteux.

Coreopsis : d’un jaune vif estival, il s’épanouit en plein soleil dans un sol ordinaire. En coupant les fleurs fanées, il refleurit à plusieurs reprises.

Lin vivace : avec son allure champêtre, il se contente d’un sol ordinaire voire caillouteux. Sa couleur bleu ciel resplendit au soleil d’été, mais de manière très éphémère.

Eschscholtzia californica : le pavot de Californie a une étonnante floraison orange de mai à septembre. En plein soleil et en sol sec, il s’épanouit.

Echinops ritro : boules azurées qui surmontent des tiges aux feuilles épineuses et argentées. Elles font penser à des chardons décoratifs.

Eryngium, tout comme les Echinops, ils peuvent devenir d’excellentes fleurs séchées. Inflorescences bleues et également épineuses, les eryngium se plaisent en plein soleil et dans un sol pauvre.

Stipa tenuifolia ou Nassela est une graminée répandue désormais dans nos jardins. On l’appelle communément « Cheveux d’anges » pour son côté « têtes blondes ». Soyeuse, elle ondule à la moindre brise. Elle donne donc du mouvement aux massifs. Elle se régale dans un sol très léger type sable.

Hesperis matronalis (ou Julienne des dames) : fleurit à la fin du printemps d’une jolie couleur lilas. Le soir, on peut se délecter de son parfum. Elle se contente d’un sol pas trop riche et aime le plein soleil.

Fenouil bronze : ses fleurs en ombelles jaune donneront une multitude de graines en fin d’été. Ses hampes vaporeuses sont brunes et dégagent un parfum d’anis.

Nigelle de Damas : avec elle et ses bractées précisément, les étoiles au jardin sont bleues. Son feuillage vert clair découpé lui a donné son surnom de Cheveu de Vénus.

Laisser un commentaire